Just Backward of Square de Lowgold - Chronique de l'album par Simon Parker
Partager
J'adorais aller au Reading Festival. Pour un amateur d'indie comme moi, c'était tout aussi bon que Glastonbury. Et vous n'aviez pas à marcher si loin dans toute cette boue spécialement brassée. Je ne me souviens pas qu'il pleuvait au Festival de 2001, mais je ne l'aurais pas vraiment remarqué car j'ai passé la plupart de mon temps dans la tente NME. Ou s'appelait-elle à ce stade la «scène de la session du soir»? Ça n'a pas vraiment d'importance, mais c'était la première fois que je voyais Lowgold en live.
'Just Backward of Square' est un bel album. Pour obtenir ce décontracté, il faut des années d'existence (à peine) au chômage. C'est lo-fi mais ça déchire. C'est triste mais c'est édifiant. Il s'est résigné à son destin mais il ne se déroule pas tranquillement. En fait, tout ce que 'Just Backward of Square' est, ce n'est pas le cas. Et j'ADORE ça. Il fallait juste que ce soit un album NAKED.
Il y a un tas de singles fantastiques dans ces grooves, 'Beauty Dies Young', 'Counterfeit' et 'In Amber' sont de la pop parfaite provenant d'une autre planète. Mais ce sont les pistes de l'album qui font grimper cet album dans les échelons élevés du 'classique'. 'Out of Reach', 'Never Alone' et 'Less I Offer' vous y emmèneront. Fais-moi confiance. Je suis docteur en musique.
L'un de mes souvenirs préférés de voir Lowgold se produire à ce Reading de 2001 a été le moment où le chanteur Darren s'est tourné vers le bassiste Miles et a dit à quel point c'était formidable de jouer au Festival. C'était comme s'ils étaient une sorte de gars du coin, surpris de jouer à un concert auquel ils avaient assisté en tant que parieurs. Cela aurait touché une corde sensible pour n'importe quel musicien indépendant dans la foule... et cela m'a certainement affecté. Lowgold est devenu l'un de mes groupes préférés, même si l'industrie de la musique a décidé de les mâcher et de les recracher. A plus d'une occasion.
'Just Backward of Square' est un moment de fierté pour NAKED.
Simon Parker est musicien et co-fondateur du NAKED Record Club